Melany, Cécilia, Marine, Simon et David

Confirmation le 23 Mai 2021

Nous sommes en train de quitter le temps pascal en nous rapprochant de la Pentecôte. Comme les premiers chrétiens nous avons beaucoup reçu et sommes plein d’espérance. La journée de Pâques a été un moment très fort avec des baptêmes de petits enfants, d’adolescents et de quatre adultes.

Notre paroisse comme notre Église vit ! Malgré le nombre réduit de pratiquants réguliers et le vieillissement de plusieurs d’entre eux la foi n’est pas morte. Le Saint Esprit que nous allons fêter pendant la Pentecôte est en nous. N’ayons pas peur de faire appel à lui en le priant pour qu’il nous guide dans notre mission de baptisés.

Comme les apôtres nous sommes les témoins de ce sublime message de Pâques. Le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité ! Soyons des chrétiens debout et heureux d’annoncer ce message. La mort est vaincue.

Nous aussi nous sommes appelés à ressusciter comme le Christ nous l’a promis. Alléluia ! Amen !…

N’oubliez pas de prier le jour de la Pentecôte le 23 mai pour Melany, Cécilia, Marine, Simon et David. Cinq membres de notre paroisse qui recevront le sacrement de la confirmation en ce jour de fête en la Cathédrale Saint Pierre à Montpellier.

Diacre Thierry PUIG

En mémoire du Père Charles VERNAZOBRES

En mémoire du Père Charles VERNAZOBRES qui un jour a écrit cet ÉDITO. Le Père Charles Vernazobres est décédé le 17 avril 2021 à la maison de retraite de Fonserannes.

Dans le monde où nous vivons, il y a beaucoup de modèles à suivre : Ceux de la mode, des sports, du spectacle ; il y a aussi des modèles dans le monde politique, scientifique, artistique et bien d’autres. Nous ne sommes pas indemnes de prendre exemple, ici ou là, même involontairement, sur telle ou telle vedette ou de nous aligner sur la pensée commune du moment. Chrétiens, nous avons un vrai modèle devant lequel tous les autres sont à relativiser ou à rejeter.

Paul propose aux Corinthiens de tout faire pour la gloire de Dieu (ce sera la devise de St Ignace), et il ne s’agit pas d’exploits mais de vie quotidienne du matin au soir. Paul propose encore de ne pas faire de différences entre les hommes ; de ne pas être occasion de scandale pour qui que ce soit, ni de chercher notre intérêt mais celui de tous… L’homme qui regarde tout homme sans le juger est déjà pur dans son cœur. Le Livre des Lévites et l’Évangile de ce jour nous mettent à nouveau devant un lépreux ; les exigences de l’hygiène et les conséquences sociales avaient conduit à des règles sévères : « il habitera à l’écart, sa demeure sera hors du camp ».

Jésus va-t-il se couler dans les modèles de son temps ? Non, il supprime l’écart que doit respecter le lépreux, il le touche et le guérit demandant que sa guérison soit constatée et qu’il soit réinséré parmi les siens. La liberté de Jésus devant la lèpre, comme de vant le péché qu’il rencontre, réduit l’écart qui sépare Dieu et l’homme et appelle à réduire celui des hommes entre eux. Paul s’est engagé derrière cet immense modèle ; il calque sur lui sa vie, sa parole, ses actes, son cœur.

C’est là le chemin de vie que nous voulons suivre ! « Mon modèle à moi, c’est le Christ ! »

Père Charles VERNAZOBRES

L’apôtre Thomas: les yeux inutiles

EDITO: L’apôtre Thomas: les yeux inutiles 2eDimanche de Pâques(Jean 20,19-31)

«24 Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. 25 Les autres disciples lui disaient: Nous avons vu le Seigneur! Mais il leur déclara: Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas!

26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit: La paix soit avec vous!» Tout croyant contracte une triple dette envers l’apôtre Thomas, en d’autres termes, il nous rend un triple service. Il a bien fait d’être absent du groupe des disciples le jour de Pâques… Sans quoi nous n’aurions pas les trois lumières que, par son intermédiaire, la grâce divine nous offre.

La première dette que nous avons envers lui: il inaugure le nombre de celles de de ceux à qui la Résurrection du Sauveur est transmise. Il fait partie, lui, l’un des Douze, de ceux qui reçoivent la Bonne Nouvelle de la résurrection par la parole d’un autre, par la parole d’un témoin, il convient de dire par la parole de l’Église. Il est comme Paul qui dit: «ce que j’ai reçu de la part du Seigneur, je vous l’ai transmis» (1 Co 11,23). Pour nous aussi, les choses de la foi, nous ont été transmises. Et ce n’est pas pour cela que nous sommes moins bien placés!

Le deuxième service que Thomas nous rend: c’est la manière qu’il a de marquer une exigence, celle de garantir l’identité entre le Crucifié et le Ressuscité. Le messager divin dit aux femmes: «Vous, soyez sans crainte! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait» (Mt 28,5-6). Jésus ressuscité n’est pas un double, il n’est pas la réincarnation dans un autre. Non!

Thomas, enfin, rend aux croyants que nous sommes, par la grâce divine, un troisième service: il débusque en nous notre tentation de fixer nous-mêmes les conditions de la foi. Certes, il entend donner sa foi au Crucifié, le même qu’il a connu et aimé, mais qui désormais est un vivant sur qui la mort n’a plus aucun pouvoir, comme dit l’apôtre Paul. Or, il verra bien, car croire c’est voir au-delà et non avec les yeux dont prend soin l’ophtalmologue… Croire c’est voir, après qu’au préalable nous ayons ouvert l’oreille. La vision ne précède pas la foi, même si elle lui sert de cadre. L’audition, l’écoute est la condition du voir. Jésus offre bien à Thomas, comme à nous, ses plaies à voir et à toucher. La foi permet de redire pour nous la parole d’Isaïe, le prophète, entendue le Vendredi saint: «C’est dans ses blessures que nous sommes guéris» (Is 53,5). Il faut remarquer la finesse extrême de la parole évangélique. Jésus s’offre à lui, comme à nous, avec les stigmates de son martyr. Avant même que ses mains aient palpé pour vérifier, il voit le Crucifié ressuscité, puisqu’il lui dit l’une des plus belles confessions de foi de la révélation biblique: «Mon Seigneur et Mon Dieu». Il hérite de la béatitude qui est aussi pour nous, dès que nous accordons notre foi à la parole évangélique: «Heureux ceux qui croient sans avoir vu» (Jn 20,29). C’est donc que le verbe voir ne s’épuise pas dans un voir empirique ou oculaire, mais bien dans la confiance qui s’offre à notre liberté.

Père Philippe Mercier

Annonces Pascales

Il faut reconnaitre nous avons de la chance cette année et permettez-moi de dire que le Seigneur nous gâte en comparaison avec l’année dernière, car notre région n’est pas confinée et nous pouvons vivre ensemble dans nos églises le dimanche des Rameaux, la semaine sainte et le jour de Pâques. A mon nom personnel au nom des prêtres de la paroisse les Pères:Philippe MERCIER et Bernard PEYTAVI, du Diacre Thierry PUIG à qui nous souhaitons bon rétablissement, les membres de l’équipe de communication,nous vous souhaitons à tous et à chacun une vraie semaine sainte qui nous conduira ensemble à la lueur du jour de la résurrection avec joie et plein de foi en Christ Ressuscité.

Père Gabi RADY